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vincent lindon - Page 2

  • La permission de minuit

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    Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.

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    S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.

  • Mademoiselle Chambon

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    Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.

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    Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Réviser le Complément d’objet direct.

  • Welcome

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    Il lui aura fallu près de 3 mois pour arriver en France, Bilal (Firat Ayverdi) a quitté l’Irak pour retrouver la femme qu’il aime ; Mina (Derya Ayverdi) qui habite à Londres. Parvenu à Calais, il pensait rejoindre l’Angleterre en quelques heures malheureusement cela s’avère beaucoup plus difficile. Faire appel à un passeur coute 500 euros et sa première tentative est un échec, incapable de garder un sac plastique sur sa tête pour tromper les contrôles. Il se résout alors à une autre solution : traverser La Manche à la nage mais pour cela il va devoir apprendre à nager à la perfection. C’est ce qui le mène auprès de Simon (Vincent Lindon) qui va lui donner des cours et peu à peu s’intéresser à son histoire.

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    Ce nouveau film de Philippe Lioret (Je vais bien ne t’en fais pas) a fait couler beaucoup d’encre par le sujet abordé et il devrait en faire couler tout autant par sa qualité. On apprend pas mal de choses sur les conditions de vie de ces réfugiés kurdes qui tentent chaque jour de rejoindre l’Angleterre. Découverte également de cette martialité en vigueur chez les calaisiens empêchant toute aide aux réfugiés sous prétexte d’encourager leur venue devant laquelle chacun se fera sa propre opinion. Impossible de passer à coté de Firat Ayverdi absolument parfait dans son rôle sans oublier un géant Vincent Lindon. Welcome fait parti de ces films rares, qui donne à réfléchir et qui décroche très naturellement un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vous estimer heureux de pouvoir entrer dans un supermarché pour faire vos courses.

  • Pour elle

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    En un instant leur vie s’est retrouvée bouleversée. C’était il y a 3 ans ; une journée tout ce qu’il y avait d’ordinaire jusqu’au moment où la police a débarqué chez Lisa & Julien (Diane Kruger & Vincent Lindon). Ils sont venus pour arrêter Lisa accusée d’un horrible meurtre et le tout devant leur fils Oscar (Lancelot Roch) en larmes. Aujourd’hui, Julien tente plus que jamais de faire éclater la vérité mais il n’y a aucun élément nouveau qui pourrait remettre en cause la condamnation de sa femme. Celle-ci ne peut accepter l’idée de passer 20 ans derrière les barreaux alors qu’elle est innocente. Il va donc devoir agir et prend la décision insensée de la faire évader.

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    Quand vous vous mariez, vous vous engagez à vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire. Le pire, c’est ce qui est réservé au couple Vincent Lindon/ Diane Kruger victimes d’une erreur judiciaire qui va bouleverser leur vie. Pour elle est un thriller bien fichu au scénario d’autant plus efficace que l’on pourrait facilement s’identifier au personnage de Julien, simple prof de français désemparé par la situation. Il s’agit du premier film de Fred Cavayé et il s’en tire avec les honneurs, on croise les doigts pour que le reste de sa filmographie suive le même rythme ce qui ferait un bien fou au cinéma français. M’étonnerait pas qu’on voit fleurir un remake américain à court-terme !

     

    Il faut le voir pour : Ecrire sur votre mur, c’est plus pratique !

  • Mes amis, mes amours

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    Pour revoir sa petite fille Emilie (Garance Le Guillermic), Mathias (Vincent Lindon) a accepté un énorme sacrifice ; partir s’installer à Londres. Il faut dire que son pote d’enfance Antoine (Pascal Elbé), qui habite déjà là-bas avec son fils, tente de le convaincre depuis un certain temps. Mathias avait toujours refusé de peur des relations avec son ex-femme Valentine (Mar Sodupe) mais il doit admettre que cette nouvelle vie est plutôt agréable. Il gère sa propre librairie et c’est même là qu’il va faire la rencontre de la belle Audrey (Virginie Ledoyen) qui va lui donner bien des vertiges.

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    Marc Levy n’aura pas cherché bien loin pour confier l’adaptation de son roman Mes amis, mes amours puisque ce n’est nul autre que sa sœur Lorraine qui s’en est chargée ! Une comédie familiale sympathique qui repose essentiellement sur cette franche camaraderie qui règne dans ce petit groupe d’expatriés en Angleterre. Le duo ou devrait-on dire le couple Vincent Lindon/Pascal Elbé fonctionne bien et l’on ne voit pas le temps passer ; on peut regretter que le film n’ait pas proposé autre chose qu’une transposition sur le grand écran sans risques.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette du saumon au lave-vaisselle.
  • Ceux qui restent

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    C’est à l’hôpital que Bertrand & Lorraine (Vincent Lindon & Emmanuelle Devos) se sont rencontrés dans des conditions peu joyeuses. Cela fait plus de 5 ans que Bertrand vit ce pénible quotidien ; après son travail de professeur, il effectue ce long trajet pour voir sa femme qui souffre d’un cancer du sein.  Lorraine elle, découvre ce lieu austère après avoir appris que son ami souffrait d’un cancer du colon mais ne se sent vraiment pas le courage de supporter cette situation. Sa rencontre avec Bertrand va lui permettre de trouver un soutien précieux jusqu’à ce que naisse une relation faite à la fois de désir et de culpabilité.

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    La réalisatrice & comédienne Anne Le Ny s’attaque à un sujet délicat à travers ce 1er film qui illustre la façon dont on peut continuer à vivre en sachant que celle ou celui que l’on aime est atteint d’une grave maladie. S’attachant à ses 2 personnages principaux, toute l’histoire repose sur cet amour cloisonné soulignant la belle interprétation d’Emmanuelle Devos & de Vincent Lindon. Ceux qui restent évite de tomber dans les ficelles du mélodrame d’une part en évoquant la douleur que par suggestions et à travers le portrait de personnages alliant fragilité et force de caractère. Déconseillé toutefois, si vous ne supportez pas les lenteurs du cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Les premiers pas du bébé !

  • Je crois que je l'aime

     

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    Depuis qu’il a divorcé, notre pote Lucas (Vincent Lindon) a énormément changé, il n’accorde plus la même confiance aux femmes. Ainsi, lorsqu’il fait la connaissance de la belle Elsa (Sandrine Bonnaire), son premier réflexe est de demander à son enquêteur privé Roland Christin (François Berléand) de monter un véritable dossier sur la jeune femme. Finalement, il va apprendre à la connaitre par ses propres moyens et tombera très vite sous son charme jusqu’au jour où Elsa apprend qu’elle a été épiée durant des jours.

     

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    Voici une comédie romantique française qui semble ordinaire et qui effectivement n’apporte pas de grandes nouveautés à ce que l’on a déjà pu voir auparavant. Le scénario sent le réchauffé mais Je crois que je l’aime reste un divertissement agréable grâce au couple Vincent Lindon / Sandrine Bonnaire qui apporte un peu de fraicheur.  A cela s’ajoute la présence du toujours très bon François Berléand sans oublier celle de Kad Merad fraichement récompensé du César du meilleur second rôle. Léger, je crois que tout le monde n’aimera pas ce film !

     

    Il faut le voir pour : La meilleure télécommande au monde !

  • Selon Charlie

     

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    Quelque part dans notre beau pays, la destinée de quelques hommes vont se croiser sans qu’ils ne s’en rendent véritablement compte. Il faut dire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun puisque Jean-Louis Bertagnat (Jean Pierre Bacri) est maire, Joss (Benoit Poelvoorde) est un petit malfrat en conditionnelle ou encore Pierre (Benoît Magimel) qui est prof dans un collège. Leurs chemins vont se croiser sous le regard du jeune Charlie (Ferdinand Martin) tiraillé par des parents en pleine crise.

     

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    Accueilli assez froidement durant le Festival de Cannes, c’est surtout la prestigieuse distribution du film qui m’a convaincu d’aller jeter un œil. Offrir un film chorale n’est pas chose facile et l’on peut dire que Selon Charlie a failli à sa tache car on s’ennuie profondément. Passé la première heure où l’on se raccroche aux formidables comédiens, on regrette l’histoire monotone mais aussi la transparence de certains personnages. Un film qui ne laissera pas un souvenir impérissable….selon moi !